Stomp

Percussions urbaines. Ça va claquer, clinquer, tinter et carillonner au Grand Théâtre, avec la symphonie explosive des percussions de Stomp. Plus d’un quart de siècle après la création du spectacle, la magie opère encore. Créé à Brighton en 1991 par le comédien et musicien Steve McNicholas et le percussionniste Luke Cresswell, il a été joué plus de vingt mille fois, vu par quinze millions de spectateurs dans le monde et n’a pas pris une ride. Dans cette comédie musicale syncopée, les huit stompers font chanter et sonner à peu près tout : tuyaux, seaux, journaux, bouées, poubelles, balais, éviers, boîtes d’allumettes, et bien sûr leur propre corps.

Dans un décor industriel à la Mad Max fait d’échafaudages en métal et de tonneaux de chantier, ce show à l’américaine tisse ensemble des effets visuels spectaculaires, des percussions entraînantes, une bonne dose d’humour et des chorégraphies aussi musclées que poétiques. Chaque stomper et stompeuse apporte sa fougue, sa singularité et dégage un charisme hypnotique en tambourinant sur ces poubelles avec une étonnante bestialité. Sans parole, simplement avec le corps, des instruments de fortune et le rythme comme langage universel, Stomp embarque petits et grands dans sa folie créative énergisante. Difficile de s’empêcher en sortant de là, de battre le rythme sur tout ce qui bouge.